Dr. Dieter Broers,
Hörzu :
Chacun connaît la vitalité que le soleil peut provoquer. Chacun connaît le cycle des saisons. On sait que les déprimes hivernales sont en relation avec le soleil, le manque de lumière. D’autres cycles naturels en-dehors des annuels existent et le soleil traverse des processus divers. Il envoie des charges – des électrons et des protons – qui modifient le champ magnétique de la terre. Dans ce domaine, il est reconnu que l’influence sur les systèmes biologiques est significative.
Il existe des relations avérées entre l’intensité et les variations du champ magnétique terrestre d’une part et les états d’humeur et de conscience de l’homme. Des études ont clairement établi des liens entre certaines irrégularités magnétiques et le nombre d’entrées en cliniques psychiatriques, d’accidents de la circulation ou de suicides. Des scientifiques de la NASA, parmi lesquels le professeur Franz Halberg, ont réussi à établir le lien direct entre la survenance d’infarctus et les modifications magnétiques sur terre, générées par le soleil. On peut partir de l’idée qu’une grande partie de nos « maladies de civilisation » résulte des irrégularités du champ magnétique. J’espère qu’il existe aussi des exemples positifs. Oh oui. Ces mêmes modifications du champ magnétique ont aussi abouti de façon prouvée à faire surgir des idées de génies à l’inspiration. Les dates de création de grandes symphonies, d’œuvres poétiques, d’inventions extraordinaires, sont d’évidence en relation avec celles-ci.
Ils ont été utilisés pour la recherche spatiale de la NASA, au profit des astronautes qui sont naturellement à l’écart du champ magnétique de la terre lorsqu’ils sont dans l’espace. Les résultats ont été publiés. Il s’agit d’une recherche fondamentale sérieusement menée durant les années 60.
Les auteurs Adrian Gilbert et Maurice Cotterell explicitent les relations entre l’ascendance et la disparition d’empires et les cycles solaires correspondants. Depuis les Babyloniens jusqu’à l’Empire romain, ou à l’époque de la culture Maya. Je me rappelle aussi très bien de travaux menés par un collègue qui dirigeait la station de mesures des variations du magnétisme de la terre à Potsdam. Il mettait en comparaison des résultats de mesures complexes du champ magnétique terrestre avec des événements. Les résultats semblaient incroyables : les observations étaient probantes au point de pouvoir reconnaître des mutations fondamentales débouchant sur la dissolution de l’Union soviétique. Ce qui a débuté par la Glasnost et la Perestroïka pour connaître une première fin avec la chute du mur pouvait être retracé dans l’interprétation des résultats de mesures. Peut-on sonder le futur avec l’astrophysique ? L’astrophysique est familière des cycles solaires et peut faire des prévisions pour l’activité solaire future. Il existe de nombreux cycles avec des apparitions diverses. Lorsqu’on compare ceux-ci avec les répercussions connues sur notre psychisme, on dispose d’un instrument prévisionnel très révélateur. Selon toute vraisemblance, une activité solaire inhabituellement extrême nous attend d’ici 2012. Ce sera le point culminant de notre cycle solaire actuel.
Ce serait une fatalité contre laquelle nous n’avons pas de défense. Au conditionnel. Nous devons accepter d’être influencé par des champs extérieurs. Si nous pouvons comprendre que nos corps maintiennent eux-mêmes nos fonctions par électromagnétisme, et que nous admettons que des champs naturels extérieurs conduisent nos fonctions vitales, alors nous serons capables d’humilité face au « plan de vie global ». Une telle attitude n’est pas de la fatalité.
C’est une grande énigme. Et revoilà le calendrier Maya. Il dit assez concrètement ce qui va arriver à la fin des temps, peu avant 2012, c’est-à-dire relativement beaucoup de chaos sur notre planète. Comme déjà évoqué, les Mayas prévoyaient une réorientation de l’univers par ce rayon de synchronisation.
Je parle de la voyance professionnelle. En Russie, il y a des voyants professionnels, appelés des extra sensitifs, qui sondent le futur. J’ai pu me convaincre qu’aucun d’eux n’a su franchir la barrière de 2012. Donc nous nous retrouverions dès 2012 en territoire totalement vierge, ce qui nous permettrait pour la première fois de modeler notre futur en toute liberté.
Nous n’aurons certainement pas de plus grosses têtes ou un corps différent. Selon mes réflexions, il va y avoir un saut de conscience, quasiment de l’état d’homme à celui de surhomme.
Absolument pas, l’évolution suit une intention cosmique qui n’est jamais linéaire mais se fait par sauts. Chaque fois qu’un seuil d’expérience est atteint, une nouvelle espèce apparaît.
Le professeur Peter Russell qui a étudié la physique à Cambridge auprès de Stephen Hawking dit la chose suivante : « La vie évolue toujours à partir de formes simples vers plus de complexité. Les structures sont de plus en plus différenciées et les éléments sont toujours plus interdépendants dans leur organisation. Le point culminant momentané de cette évolution en accélération se trouve être l’homme et la civilisation humaine. » Russell a calculé que les séries par huit milliards correspondent à de telles valeurs de seuil. Ainsi, il faut environ huit milliards de neurones pour constituer une conscience. Le saut de conscience qui nous attend sur la terre est en relation avec la masse critique du nombre d’humains, et aux huit milliards nous y arrivons bientôt. Cette théorie est prise très au sérieux par beaucoup de chercheurs, même si elle semble fantasque.
Considéré sous l’angle pathétique, on nous rappelle notre héritage cosmique. On nous offre la possibilité d’échapper à nos modèles figés, d’étendre notre développement, afin d’abandonner des agissements qui ont détruit notre terre et notre société par notre cupidité égoïste. Il se manifeste quelque chose que l’on pourrait exprimer ainsi : dieu donne un coup de pouce. Comme s’il procédait à un petit correctif.
La fréquence alpha est le portique entre notre inconscient et notre état d’éveil. Nous le franchissons toujours relativement rapidement au moment de s’endormir ou au réveil. L’évènement cosmique nous permet de nous mettre dans cet état et d’y demeurer, ce qui nous permet, en état d’éveil, de voir des choses déposées dans l’inconscient. Nous percevons nos traumatismes, nos « cadavres dans l’armoire ». Où ai-je pris plus que ce que j’ai donné ? Ou donné plus que repris ? Et, simultanément, nous comprenons qu’il y a des corrections à faire. Au travers de mes longues recherches scientifiques, je peux prouver qu’avec ces fréquences, plus présentes qu’auparavant, des guérisons ont été réalisées.
Il y a bien des années, mon équipe et moi avons réussi au cours de recherches cliniques à mettre des patients considérés en fin de toute thérapie possible, grâce à des champs électromagnétiques précisément définis, dans un état leur permettant de connaître l’origine de leur maladie et d’engendrer une guérison. À l’évidence, les cellules malades ont « réappris » à communiquer et à retrouver un comportement «social». Des prises de vue au microscope montraient que les cellules malades se remettaient en liaison avec les saines. Elles se sont «resocialisées». Ces champs sont très semblables au champ magnétique terrestre actuel, tel qu’il agit sur nous tous. L’apparition d’une maladie a certainement une corrélation avec des déviations par rapport à la normalité prévue par la nature. Vu sous cet angle, nous pouvons nous considérer comme des enfants de Dieu ayant refusé leur héritage. Il y a un côté dramatique, mais dans ces moments nous percevons notre part de divinité et pouvons l’accepter. Lorsque je conçois être un aspect d’un grand Tout cosmique, mon comportement devient automatiquement éthique et social.
Oui. Toute cellule cancérigène a un comportement asocial. Elle prélève plus que ce qu’elle ne restitue et oublie qu’elle ne pourra pas survivre ainsi. À son hôte elle extrait toute substance vitale, et simultanément à elle-même. L’état naturel originel est basé sur un comportement social. La cellule cancérigène ne pourra survivre qu’au moment de se souvenir de ses vertus.
Pour moi il s’agit d’un acte de la « grâce divine ». Je reste convaincu que deux choses vont se produire concernant notre cœur et notre esprit. Une extension du niveau mental va se produire par l’ouverture du cœur. Friedrich Schiller disait déjà : « Il semblerait que depuis Aristote nous n’ayons plus rien appris de nouveau. Depuis l’époque d’Aristote nous savons ce qu’est la démocratie. Nous comprenons la structure sociale. Mais finalement nous sommes restés des Barbares. » Schiller disait encore : « Le changement n’arrivera que lorsque nous explorerons notre mental avec le cœur. » À mon avis, nous nous trouvons exactement dans cette phase. Par cette connaissance intériorisée, nous influencerons nos comportements qui nous offriront de nouveaux niveaux d’indépendance pour faire de nous des hommes libres. Et, lorsque nous utiliserons notre nouvelle autorité dans le contexte prévu par la nature pour créer de l’harmonie, nous arrêterons de scier la branche sur laquelle nous sommes assis.
Pourrait-on considérer la bible comme notre calendrier Maya à nous… Il n’y a pas bien longtemps, j’ai précisément discuté de ce sujet avec des chrétiens croyants. Bien que fortement enracinés par une éducation dans un contexte théologique rigoureux, ils ont été en mesure de débattre au sujet de telles suggestions et ont même été confrontés à de fortes émotions. Les larmes coulaient. Et ce, après être arrivés aux mêmes conclusions que celles que vous évoquez.
Je ne me considère pas comme un connaisseur de la bible. Cependant, je me souviens encore de certaines histoires depuis mon instruction religieuse. Je n’avais pas compris la parabole du fils perdu. Pourquoi autant d’injustice de la part du père des deux fils pour punir celui qui est demeuré à la maison et faire la fête pour le retour de l’autre ? Il m’apparaît maintenant clairement, et c’est ce qui a provoqué les larmes dans le groupe, que cette parabole doit être transposée à l’ensemble de l’humanité. Ce fils est rentré selon son libre arbitre. Pas en obéissant à une consigne. Au contraire, par révélation et par ses propres expériences. Voilà comment je l’imagine. Et je puis le percevoir avec le cœur. Enrichis par les expériences acquises par chacun, nous revenons à la conviction que nous formons un tout.
Certains ne s’y feront jamais, ils n’essayent pas vraiment de comprendre. Mais j’ai vécu un phénomène surprenant. Ils sont nombreux à dire : « Je n’ai pas tout bien compris, mais je le sens bien. » Et il y en a tous les jours plus. Mais j’aimerais insister particulièrement sur une chose : les événements à venir vont nous libérer de l’illusion d’être des êtres sous tutelle. Il nous revient de reconnaître et d’accepter notre divinité naturelle. Aucun gourou, aucun maître ne pourra vraiment nous aider. Il n’y a que nous-mêmes qui pouvons arriver à la certitude qu’en tant qu’individu nous faisons partie d’un tout harmonieux. Nos recherches ailleurs peuvent bien nous apporter des expériences de valeur, mais le bonheur est à l’intérieur de nous. Si nous pouvons percevoir cela, nous comprendrons que jusque-là la plupart de nos désirs n’étaient que de nature compensatoire.
Interview par Martin Häusler – Hörzu -