Une expérience effectuée à l’Université de Genève, en Suisse, sur la matière de notre monde, soit les particules de lumière appelées photons, et dont les résultats continuent d’ébranler les fondements de la sagesse conventionnelle fut rapportée à plus de 3 400 journalistes, éducateurs, scientifiques et ingénieurs de plus de 40 pays.
Spécifiquement, les scientifiques ont séparé un photon en deux particules, créant ainsi des « jumelles » aux propriétés identiques. Utilisant ensuite un équipement développé pour cette expérience, ils ont propulsé les deux particules dans des directions opposées. Les jumelles furent placées dans une chambre conçue spécialement pour l’expérience, comportant deux voies de fibres optiques semblables à celles qui transmettent les appels téléphoniques, s’étendant sur une distance de 11 kilomètres dans des directions opposées. Quand les jumelles eurent atteint leur destination, elles étaient donc séparées par une distance de 22 kilomètres. Au bout de leur trajet, elles furent forcées de « choisir » entre deux routes parfaitement identiques.
Ce qui fait l’intérêt de cette expérience, c’est que lorsque les particules jumelles eurent atteint l’endroit où elles devaient suivre une route ou l’autre, elles ont fait toutes les deux le même choix, franchissant le même trajet chaque fois. Et ces résultats furent identiques chaque fois que l’expérience fut reproduite.
Gregg Braden
Un exemple dans ma réalité.
Il y a quelques années, ma mère s’est cassé le fémur. Je donnais des cours de relaxation et tout à coup j’ai eu l’idée d’exercices simples qui faisaient travailler les hanches. Je les ai fait faire à mes élèves et comme je les trouvais efficaces et faciles, je les ai montré à ma mère qui n’est as sportive. Elle m’a regardé et m’a dit : « c’est exactement les mêmes exercices que me fait faire mon kiné. »
Et des exemples comme celui-ci, j’en ai vécu plein d’autres et certains avec des synchronicités encore plus étonnantes, mais qu’il serait trop long de raconter ici..
Des choses qui ont déjà été unies demeurent toujours connectées entre elles, qu’elles soient physiquement unies ou non.
Les expériences semblent indiquer que, quel que soit l’espace séparant deux objets, ceux-ci restent toujours connectés s’ils ont déjà été unis. Nous avons toutes les raisons de croire que l’état d’intrication qui lie les particules que l’on sépare aujourd’hui s’applique également au matériau dont est fait notre univers et qui était uni avant le big-bang. Techniquement, tout ce qui était fusionné en ce cosmos de la taille d’un pois, il y a de 13 à 20 milliards d’années, est toujours interconnecté ! Et l’énergie qui effectue cette connexion est ce que Planck appelait la « matrice » de toutes choses.
L’existence de ce champ implique trois principes ayant une influence directe sur notre vie, nos actions, nos croyances et même sur ce que nous ressentons au quotidien. Il est vrai que ces idées sont en parfaite contradiction avec plusieurs croyances scientifiques et spirituelles établies. En même temps, toutefois, ce sont justement ces principes qui nous procurent une vision émancipatrice du monde et de la vie.
- Le premier principe indique que toutes choses sont interconnectées parce que tout existe à l’intérieur de la Divine Matrice. Si c’est le cas, ce que nous faisons dans une partie de notre vie doit avoir une influence sur les autres parties.
- Le deuxième principe affirme que la Divine Matrice est holographique, ce qui signifie que toute portion du champ contient tout ce qui existe dans le champ. La conscience elle-même serait holographique, ce qui signifie que la prière que nous faisons dans notre salon, par exemple, existe déjà chez les êtres chers pour qui nous prions. Autrement dit, nul besoin d’envoyer nos prières nulle part puisqu’elles sont déjà partout.
- Le troisième principe part du fait que le passé, le présent et le futur sont intimement liés. La Matrice semble être le contenant du temps, procurant la continuité entre nos choix présents et nos expériences futures.
Q : Qu’y-a-t-il dans l’espace vide ?
Quel que soit le nom que nous lui donnions et quelle que soit la définition qu’en fournissent la science et la religion, il est évident qu’il y a là quelque chose – une force, un champ ou une présence – constituant ce « grand filet » qui nous lie les uns aux autres ainsi qu’à notre monde et à un pouvoir supérieur.
Si nous saisissons vraiment ce que signifient ces trois principes quant à notre relation aux autres, à l’univers et à nous-mêmes, les événements de notre vie prendront un tout nouveau sens. Nous deviendrons des participants, non des victimes, de forces que nous ne pouvons ni voir ni comprendre. Ce sera le véritable début de notre émancipation.
Gregg Braden