« Un membre de ma famille m'a fait très mal, au point de
faire naître en moi un sentiment de haine qui lui a presque coûté la vie. Lorsque je me suis rendu compte jusqu'où ma haine pouvait m'entraîner, il y a eu comme un déclic en moi qui m'a fait
réaliser qu’en fin de compte, c'était moi-même que je détruisais.
Comme par «hasard», un homme s'est présenté sur mon chemin et m'a tout bonnement demandé si je connaissais la haine. Je lui ai raconté mon histoire, et il m'a simplement suggéré de dire «Je
t'aime» mentalement à cette personne chaque fois que je pensais à elle ou que j’entendais son nom. En me voyant «crochir» devant son conseil, il m'a souri en me disant. «Je sais, pour l'instant
tu n’as pas le goût de l'aimer; je ne te demande pas de me croire sur parole; fais tout simplement l'expérience et nous nous en reparlerons.»
Les premières fois, je disais «Je t’aime» les dents serrées et avec une telle rage… mais j'ai
persisté.
Au bout d'une semaine, je me suis rendu
compte que les «Je t'aime» passaient plus facilement. J'ai également pris conscience que je me sentais mieux. J'ai continué jusqu'à ce que je n'aie plus de réaction intérieure, ni bonne, ni
mauvaise. Cette indifférence m'a fait retrouver ma paix intérieure.
J'ai renoué avec cette personne, depuis, même si j'avais dit à toute la famille que je ne voulais plus rien savoir d'elle. Nous sommes même devenues de grandes amies. Cette leçon de vie me suit
toujours et dès qu'un sentiment négatif vient perturber ma paix intérieure, je sors mes mots magiques et tout disparaît. Mais au début, il faut de la persévérance et beaucoup de foi.
(Sourire)
– France, St-Lazare (Québec)
Cette histoire est extraite d’un message de Marie-Pier Charron, coach de vie. Vous pouvez vous abonner et recevoir un message tous les matins en cliquant sur : Matin Magique
Encore plus belle la vie!
« J’étais dans une chambre d’hôtel à
Philadelphie et en regardant par la fenêtre, j’ai aperçu un petit oiseau sur le toit de l’édifice voisin. En l’observant, j’ai
songé à quel point nous ne sommes pas toujours conscients de ce qui nous entoure. Ce petit oiseau jouissait de sa liberté et ne savait pas que je l’observais de loin.
Plus je le regardais, plus j’avais l’impression de créer un lien avec lui. Je pouvais même ressentir
de l’amour pour lui dans mon cœur. Je suis repartie en le bénissant intérieurement. C’est alors que j’ai pensé, si je regarde cet oiseau sans qu’il le sache et que je lui envoie de l’amour en plus, il se pourrait
que quelqu’un soit en train de faire la même chose pour moi en ce moment même.
Il est difficile d’expliquer ici à quel point
cette prise de conscience m’a fait du bien. Je réalisais consciemment que je n’étais pas seule. Peut-être qu’à l’instar du petit oiseau, quelqu’un veillait aussi sur moi à certains moments. En
fait, j’oserais même croire qu’il .y a toujours quelqu’un qui nous voit et que nous ne sommes jamais seuls.
En poussant encore plus loin la réflexion, on peut même se référer à d’autres dimensions en pensant que nous sommes entourés et accompagnés. Qu’on les appelle guides, anges ou autrement, il se
pourrait que nous soyons davantage observés que nous le croyons …
Tiré de l’excellent livre : Encore plus belle, la vie ! de Christine
Michaud